Travaux bocagers

Depuis 2009, le syndicat de bassin versant s’est inscrit dans un projet d’aménagements bocagers. Porté sur deux premiers secteurs prioritaires, le Breizh Bocage 1 était un programme de reconstitution du bocage. Il avait pour objectif la création et la reconstitution de nouvelles haies bocagères ou talus ou talus boisés, dans le cadre d’opérations groupées au sein des exploitations agricoles.
Le but de ce programme n’était pas de réaliser le plus grand nombre de kilomètres de bocage mais bien de construire un bocage cohérent avec les pratiques agricoles en place et qui réponde aux besoins en termes de qualité d’eau mais également de biodiversité, de paysage,… C’est pourquoi les propositions réalisées sur le terrain ont été discutées avec chaque exploitant.
Au total, 70 exploitations ont été diagnostiquées (10 % des l’exploitations du territoire) soit 4800 ha : ce sont 37,5 km de talus et de haies qui ont été créés.

Sur la programmation 2015/2020, quatre territoires prioritaires ont été privilégiés. Ils sont présentés dans la carte suivante.
Tous les exploitants des territoires seront contactés. Un diagnostic individuel leur sera proposé.
Pour les exploitants qui le souhaitent, il sera possible d’engager avec eux une réflexion plus poussée sur la gestion de leur bocage et les possibilités de valorisation.

L’aménagement ou la réimplantation de haies et talus, pour leurs fonctions hydrologiques et de conservation des sols, doit s’inscrire dans une optique d’organisation spatiale et d’optimisation du réseau bocager à l’échelle du bassin versant.
Il faut :
– ne pas se limiter à l’aménagement aux bords de cours d’eau, mais aussi le plus en amont possible sur les versants,
– privilégier la disposition des haies, leur cohérence dans le bassin versant et leur degré de connexion entre elles plutôt que la densité du réseau,
– favoriser les haies et talus le long des courbes de niveau (perpendiculaire à la pente), dans un souci de maintien des sols et de contrôle des flux d’eau ; les haies de ceinture de bas fonds, les haies sur talus et les essences présentant un système racinaire très développé favorisent l’interception des flux d’eau et des éléments associés.