ITK pomme de terre

Après échanges entre le Syndicat de l’Elorn et  Bretagne Plants sur le sujet de l’érosion et des transferts au cours d’eau, il a été décidé d’étudier l’impact de couverts végétaux  sur l’érosion des sols  après culture de pommes de terre et avant un blé. Pour cela, 3 structures ont collaboré pendant 2 années : la chambre d’agriculture, le Syndicat de Bassin de l’Elorn et Bretagne Plants :

L’objectif de comparer  après la récolte des pommes de terre :

  • La méthode classique avec un décompactage après récolte ou avant semis, un labour en général, un travail du sol et le semis du blé en combiné.
  • La mise en place d’un couvert végétal puis le semis du blé en direct sans travail du sol.

2015-2016 : le suivi a porté sur  3 parcelles « témoin – couvert moutarde » et une parcelle avec 8 couverts différents et 3 méthodes de semis.

2016-2017 : suivi sur  2 parcelles « témoin – couvert moutarde ».

2018-2019 : mise place de 2 plateformes d’essai et conférence de Victor LE FORESTIER ” Prendre soin de son sol en production de pomme de terre”

Pour en savoir plus:

Diaporama de Victor LE FORESTIER : part 1  , part 2 et part 3

Résultats des essais menés sur le territoire (Philippe DOLO BZH plant) : Diapo

Propositions d’ Itinéraires techniques  : couvert court avant blé , couvert long avant Maïs

  • Effet piège à nitrates de la moutarde, et restitution de l’azote,
  • Réduction de l’érosion et de la battance,
  • Amélioration de la portance du sol (appréciable notamment lors des épandages de lisier sur le blé),
  • Mêmes performances, notamment en terme de rendement,
  • Restitution de matière organique  au sol par la moutarde.
  • Semis du couvert avant le 5-7 septembre. Limite en terme de surface disponible avec une succession céréales,
  • Disponibilité en temps au niveau des exploitations et concurrence des chantiers d’arrachage en cours jusque mi à fin septembre,
  • Le semis du couvert demande la même technicité qu’une culture principale,
  • Le matériel de semis direct n’est pas présent sur les exploitations, une prestation par entreprise est plus coûteuse (100-110€/ha) qu’un semis réalisé avec le matériel existant,
  • Conduite de la culture du blé  adaptée  : semis précoce, choix d’une variété non sensible à la fusariose (afin d’éviter les mycotoxines), surveillance vis-à-vis des limaces, précautions en matière de désherbage, technique liée notamment à l’utilisation d’une faible dose de glyphosate  juste après le semis du blé pour détruire des adventices développées sous le couvert de la moutarde.