Un récent article (samedi 18) dans Le Télégramme traitant de l’impact des cyanobactéries dans les retenues d’eau douce a cité le lac du Drennec dans une liste de zones de baignades confrontées au problème cet été.
Or il n’en est rien : la retenue du Drennec, qui outre le suivi sur les plages de Commana et Sizun -réalisé par l’Agence Régionale de Santé- fait l’objet de contrôles réguliers par le Syndicat de l’Elorn, ne présente aucun signe alarmant d’eutrophisation ni de contamination bactérienne.
Malgré une météo estivale chaude et lumineuse, les sondages réalisés dans la colonne d’eau (sur toute la profondeur) font apparaître une grande transparence de l’eau et un faible développement algal, avec notamment très peu de cyanophytes (ou cyanobactéries).
Les “vraies” bactéries, issues des matières fécales et pouvant aussi compromettre la baignade, ne posent pour l’instant pas de problème non plus sur les plages.
Une étude menée par le Syndicat il y a quelques années a montré que leur origine potentielle était la présence saisonnière d’oiseaux sauvages venant se poser, la nuit surtout, sur la retenue.
Tant que les volatiles ne font pas trempette, les humains peuvent donc le faire sans crainte !
Ci-après les résultats du dernier sondage effectué au centre du lac pour le suivi du développement algal, en lien avec les phénomènes de stratification thermique et de désoxygénation du fond.
Le 18 août, l’oxycline était à 10 mètres de profondeur:
Et ci-après l’évolution des résultats lors des différents sondages de l’été:
on voit bien la formation de la thermocline et de l’oxycline, en juin, corrélée avec un pic de concentration en chlorophyle (microalgues) vers 7 mètres de profondeur.