Continuité écologique des cours d’eau

Restauration de la continuité écologique

Les travaux de restauration de la continuité écologique des cours d’eau ont pour objectifs de permettre la circulation des poissons migrateurs (saumons, truites, anguilles, aloses, etc.) jusqu’à leurs zones de reproduction ou de croissance, et de permettre l’évacuation des sédiments de l’amont vers l’aval des cours d’eau.

De nombreux obstacles à la continuité ont été inventoriés sur les bassins versants de l’Elorn, de la Rivière de Daoulas et du Camfrout : chutes d’eau en aval de buses, ponts routiers, seuils naturels ou artificiels en travers des cours d’eau, etc.

Des petits aménagements permettent de rendre franchissables la plupart de ces obstacles en rehaussant la hauteur d’eau en aval ou dans l’obstacle.

D’autres petits ouvrages, qui n’ont plus d’usage, sont démantelés.

Les obstacles les plus importants font l’objet d’aménagements spécifiques : rivière de contournement, passe à poissons ou encore remise du cours d’eau dans son lit d’origine.

Travaux sur les gros obstacles

La Loi Grenelle 1 de l’environnement de 2009 puis le Plan de gestion des poissons migrateurs (PLAGEPOMI) établi suite au classement des cours d’eau en 2012, ont permis d’identifier les ouvrages à aménager en priorité sur le territoire :

  • sur le bassin versant de l’Elorn :
    • le Penguilly au Moulin de Penguilly
    • le Quillivaron Zone du Fromeur
    • l’Elorn à Pont ar zall, au Moulin Job, à La Fonderie et à Kerigeant
  • sur le bassin versant de la Rivière de Daoulas :
    • la Mignonne à Pont mel et au Moulin de Beuzidou
    • le Lohan à la Faïencerie
  • sur la bassin versant du Camfrout :
    • le Camfrout au Moulin de Keralliou

D’autres gros obstacles ont été répertoriés  sur le Stain, le Quillivaron, la Dour kamm, le Kergoff, le Creac’h balbe ou encore le Lezuzan.